
Les 10 choses à ne pas dire à un bipolaire que tout le monde devrait savoir
- by Albain de Vaillancourt
- Posted on 9 avril 2025
Plongeons ensemble dans un monde souvent méconnu, celui des troubles bipolaires, où l’humeur fluctue entre des phases intenses de manie et des épisodes dépressifs profonds. Comprendre ce que vivent les personnes atteintes de cette maladie est essentiel pour instaurer un dialogue empathique et respectueux. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les 10 choses à ne pas dire à un bipolaire, pour mieux appréhender et accompagner ceux qui traversent ces montagnes russes émotionnelles. Préparez-vous à découvrir une nouvelle fenêtre sur cette réalité, parfois méconnue, qui mérite notre attention et notre respect.
1. « C’est juste dans ta tête »
Lorsqu’on parle de bipolarité, il est crucial de reconnaître que ce trouble ne se résume pas à une simple question de volonté ou d’état d’esprit. Réduire la maladie à une notion mentale simplifie à outrance une réalité bien plus complexe. Ce trouble de l’humeur est souvent le résultat d’une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux.
La science derrière le trouble : Des recherches récentes indiquent que les troubles bipolaires impliquent des déséquilibres chimiques dans le cerveau. Ces déséquilibres peuvent influencer la manière dont une personne perçoit le monde qui l’entoure et réagit aux situations de la vie quotidienne.
L’impact sur la vie : Dire à quelqu’un que sa maladie est « juste dans sa tête » non seulement minimise sa souffrance, mais peut également aggraver ses symptômes. Cela peut conduire à une stigmatisation accrue et à un isolement social, rendant plus difficile pour la personne de demander de l’aide.
Approche respectueuse : Préférez poser des questions ouvertes qui encouragent l’échange et la compréhension. Par exemple, « Peux-tu m’expliquer comment tu te sens actuellement ? » Cela montre un véritable intérêt et permet à la personne de partager son expérience sans jugement.
2. « Tout le monde a des hauts et des bas »
Les troubles bipolaires ne sont pas de simples fluctuations d’humeur que tout le monde expérimenterait. Comparer les phases intenses d’un bipolaire à une journée normale où l’on se sent bien le matin et moins bien le soir, c’est nier la profondeur et l’intensité des épisodes vécus.
Comprendre la profondeur des épisodes : Les phases maniaque et dépressive sont bien plus que de simples variations émotionnelles. La manie peut nécessiter une hospitalisation en raison de comportements risqués, tandis que la dépression peut conduire à un désespoir profond, avec des risques accrus de suicide.
La vie au-delà des stéréotypes : En répétant que « tout le monde a des hauts et des bas », vous réduisez une expérience complexe à un cliché. Cela peut dissuader les personnes concernées de parler de leur vécu et de chercher le soutien dont elles ont besoin.
Valoriser une écoute sincère : Plutôt que de minimiser les expériences, il est plus constructif de reconnaître leur gravité. En exprimant des phrases comme « Je ne peux pas imaginer ce que tu ressens, mais je suis là pour t’écouter », vous offrez un espace sécuritaire pour échanger.
3. « Tu devrais juste te motiver »
La motivation ne guérit pas la bipolarité et ne soulage pas les symptômes débilitants. Suggérer à une personne bipolaire de « se motiver » est non seulement mal informé, mais peut également être perçu comme une remise en question de ses efforts pour aller mieux.
La réalité des troubles bipolaires : La maladie affecte la capacité à ressentir de la joie ou à se concentrer. Ce n’est pas une question de paresse ou de manque de motivation. Les personnes atteintes doivent souvent faire face à des difficultés que la motivation seule ne peut surmonter.
Le soutien professionnel : Le traitement nécessite souvent un suivi médical, incluant thérapie et médication, pour gérer efficacement la maladie. Encourager quelqu’un à « se motiver » peut le détourner des solutions thérapeutiques réellement nécessaires.
Apporter un soutien adapté : Offrez votre soutien en reconnaissant les efforts déjà déployés. Dites « Je sais que tu fais de ton mieux et je suis fier de toi », plutôt que de proposer des solutions simplistes qui ignorent la complexité de la situation.
Vers une nouvelle compréhension de la bipolarité
Naviguer à travers les eaux tumultueuses de la bipolarité nécessite de l’empathie, une volonté de comprendre et une communication respectueuse. En évitant les phrases qui minimisent cette maladie complexe, nous pouvons créer un environnement plus inclusif et bienveillant. N’oublions jamais que, derrière chaque fenêtre ouverte sur une vie touchée par ce trouble, il y a une personne qui mérite notre respect et notre attention. S’informer, échanger et adapter notre langage sont des gestes puissants qui peuvent transformer une réalité souvent mal comprise en une occasion d’apprendre et d’aider. Ensemble, œuvrons pour une meilleure compréhension et un soutien mutuel.
Plongeons ensemble dans un monde souvent méconnu, celui des troubles bipolaires, où l’humeur fluctue entre des phases intenses de manie et des épisodes dépressifs profonds. Comprendre ce que vivent les personnes atteintes de cette maladie est essentiel pour instaurer un dialogue empathique et respectueux. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les 10 choses à…